La fréquentation et la présence de nature induit également des bénéfices sociaux :
La science suggère aussi que la baisse de cortisol (hormone du stress) la plus efficace se produit entre 20 et 30 minutes de temps passé en nature.
Hunter, M.R. et al. Front Psychol 10, 722 (2019)
Les personnes qui se promènent dans des espaces verts plutôt que dans un espace urbain ont moins de pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Bratman, G.N. et al. Proc Natl Acad Sci USA 112, 8567 (2015)
Le cerveau des écoliers qui passent plus de temps dans la nature augmente de volume dans les zones qui améliorent la mémoire et l’attention.
Davdand, P. et al. Environ Health Perspect 126, 027012 (2018)
Pour plus de détails sur ces dernières données : Prescri-nature
Développée en 2021 par Cecil Konijnendijk, enseignant-chercheur néerlandais spécialiste en végétalisation urbaine, cette hypothèse a été vérifiée par des chercheurs de l’Institut de Santé Globale de Barcelone. Sur un panel de 3145 participants (de 15 à 97 ans) dont la moitié répondaient aux 3 critères, ils ont comparé les données sur la santé mentale des participants avec la règle des 3-30-300. Les chercheurs ont constaté que l’exposition à un espace de verdure près du domicile est en effet “significativement associé à une meilleure santé mentale, à une baisse de consommation d’antidépresseurs et à moins de visites chez les psychologues et psychiatres” et confirment ainsi les effets positifs sur la santé mentale.
Etude publiée en décembre 2022 dans la revue scientifique Environmental Research
Pourtant, 80% du temps est passé dans des espaces fermés (logement, bureau, voiture, supermarchés…).
Aussi, en France, 80% de la population vit en zone urbaine et 95% sous l’influence de la ville (INSEE). Chaque français·e passe en moyenne plus de 6 heures par jour devant un écran (téléphone, ordinateurs, tablettes, télévisions, consoles de jeux).
Alors, En octobre, Tous dehors !